Un samedi au seuil du confinement (mars 2020)
D'habitude mes samedis soirs sont toujours aussi moches.
Pas d'électricité. Peu importe la quantité de nourriture que je mange il y a toujours la faim qui me guette. Pour couronner le tout, mon tel est à 2% de batterie. Tellement vrai, j'ai dû l'allumer pour voir comment s'écrit batterie sur l'écran. Ce n'est pas la première fois que l'orthographe d'un mot m'échappe.
Je ne me rappelais plus si c'était un T ou deux. Bref.
À 2% je ne peux rien faire sur mon tél. .Enfin, sauf vérifier comment s'écrit batterie sur l'écran et vérifier le mot *faible* par la même occasion si j'en ai besoin ou écouter 2 à 3 chansons.
Ce samedi-là était différent des autres. La première musique que j'ai choisie d'écouter avant que mon tel ne s'éteigne était une chanson d'Ellie Goulding, je ne sais même pas comment lire ce nom. Heureusement que je ne parle pas de vive voix hein !
Le titre de la chanson est (Love me like you do). Ne me demande pas de traduire, je suis nulle en anglais. La chanson m'a plongée dans un souvenir plutôt intéressant. Sincèrement, je n'aime pas les souvenirs, mais je les préfère à un samedi de confinement, 2% de batterie et la faim immortelle.
Cette chanson, je l'ai découverte moi-même. Je sais que c'est bizarre. Enfin un peu bizarre.
Voilà !
La version courte de la première partie de l'histoire de la chanson c'est juste que je m'ennuyais un jour, je suis allée sur Google et j'ai tapé *chanson romantique fille en anglais* J'adore Google. Tellement compréhensif. Bizarrement j'ai aimé, j'aime et jusqu'à maintenant, à l'instant j'écris, je l'aime. Pour demain ,ça reste à voir! J'ai toujours trouvé le verbe aimer sans charme quand il est au futur. 😶
La version longue de l'histoire c'est que j'ai fredonné cette chanson en silence tout au long d'une partie de jambes en l'air. Vous imaginez?
Une chanson qui caresse l'esprit et des lèvres qui caressent le corps. En plus il y avait cette sensation de liberté. Pas de pénétration.Les actions demandent suite.On s'embrasse, ses lèvres qui parcourent les recoins, chaque recoin de mon corps. Sa façon d'enlever mes sous vêtements, on dirait Django qui brise les chaînes. Ses lèvres entres mes jambes, un instant de paradis quoi !
Je ne me rappelle plus qui m'a dit que le sexe est beaucoup plus sexe quand il n'y a pas de pénétration. Marqueur ! 50 points pour cette personne et 100 points pour celui qui me fait éparpiller d'alcius rien qu'en......
Je disais ?
Il y a cette liberté de savoir que cette personne n'est pas à toi, tu n'es pas à lui. Après le plaisir un AU REVOIR !
*Je t'appellerai s'il le faut* est plus que parfait comme phrase finale.
Durant le confinement mon sens de l'humour fonctionne par intermittence.
Il y a des fois où mes journées sont mal maquillées du matin au soir comme ce samedi. Assez souvent ce sont des gens sur facebook qui qui font le make-up.
Parfois les filles sur le groupe de l'école et les souvenirs. Encore les souvenirs ont trouvé une utilité dans ma vie.
C'est l'une des raisons pour lesquelles j'aime écrire. J'écris tous les moments de rire. De douceur. Enfin tous les bons moments. J'écris aussi les mauvais moments, mais je ne suis pas sûre que je les écris pour la même raison que les bons.
Quand mes journées sont mal maquillées et que les inconnus que je connais et qui ne me connaissent pas sur facebook me font pas rire ,je relis mes écrits. Et je ris de nouveau des moments que j'ai dessinés pour ne pas oublier leur forme.
Ça ne me manque pas de voir le soleil, je le vois tous les matins à travers ma fenêtre.Et le fait de rester chez moi n'est pas du tout un fardeau.
D'habitude je suis toujours chez moi. Sauf quand je suis à l'école.
Les rares moments où je me détache de chez moi sont quand j'ai un truc hyper important à faire ou autres choses, qui, probablement ne vous regardent pas. Le fardeau c'est de savoir que je reste chez moi non pas par envie, mais par obligation. En plus, certaines personnes commencent à me manquer.
En parlant des gens qui me manquent, je me manque à moi aussi.
Dieurilus Guerlande